Nous, les sociétés ALDI, sommes conscientes de notre responsabilité en matière de droits de l’homme. Nous sommes convaincues que le succès commercial à long terme n’est possible que si les droits de l’homme sont reconnus et protégés. Les principes fondamentaux pour l’économie et les droits de l’homme des Nations Unies, ancrés dans les plans d'action nationaux des pays, constituent pour nous les fondements auxquels nous orientons nos actions concernant l’obligation de diligence en matière de droits de l'homme. L’objectif de notre engagement est de reconnaître les effets négatifs sur les droits de l’homme, auxquels nous contribuons, et d'y remédier. Nous nous engageons à communiquer régulièrement et de façon transparente concernant les succès, évolutions et défis lors de la mise en œuvre de ces principes fondamentaux.
L’approche des centrales ALDI pour garantir le respect de l’obligation de diligence en matière de droits de l'homme est illustrée dans le graphique ci-dessous.
Nos actions peuvent avoir des effets négatifs directs ou indirects sur les acteurs de nos chaînes d’approvisionnement. Lors de la sensibilisation aux questions relatives aux droits de l'homme ainsi que lors de la coopération avec des fournisseurs et d’autres partenaires externes tels que les gouvernements ou syndicats, nous avons un rôle majeur à jouer pour éviter ou atténuer les effets négatifs des activités commerciales. Nous reconnaissons que les violations des droits de l'homme sont un problème mondial et systémique qui touche tous les secteurs de l'économie. Il faut prendre davantage en compte certains groupes, comme les minorités et les femmes, car ils sont potentiellement plus vulnérables aux violations des droits de l’homme fondamentaux. Dans ce contexte, nous nous prononçons en faveur de la création de conditions générales légales au niveau européen ou international.
Notre approche s’appuie sur la compréhension de la complexité des problèmes et vise une amélioration continue des processus utilisés pour éviter ou atténuer les violations des droits de l’homme.
Nous respectons tous les droits de l’homme reconnus à l’échelle internationale. En même temps, nous sommes conscientes du fait que certains aspects des droits de l’homme sont plus pertinents pour nous en tant que détaillant, car nos actions pourraient avoir des effets plus importants sur eux. Cela inclut l’interdiction de la discrimination, le droit à la santé et à la sécurité, la liberté d'association, le droit à une rémunération équitable, le respect des horaires de travail et l'interdiction du travail des enfants et des travaux forcés.
Afin de pouvoir remplir notre obligation de diligence en tant qu’entreprise, il est nécessaire d’avoir une orientation et un ancrage clairs au niveau de la direction de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle ALDI a élaboré une déclaration de principes sur le respect des droits de l’homme dans laquelle nous exprimons clairement notre position.
« Nous saluons vivement le fait qu’ALDI Nord s’engage à respecter les droits de l’homme dans une déclaration distincte. La mise en œuvre continue de processus de diligence en matière de droits de l’homme dans les propres activités commerciales et à travers les relations commerciales dans la chaîne de création de valeur est l’un des objectifs fondamentaux des 10 principes du Pacte Mondial des Nations Unies. »
Marcel Engel, Directeur du bureau German Global Compact Network
Notre politique RSE contraignante et notre Convention supplémentaire « Normes sociales » nous servent depuis des années, ainsi qu’à nos partenaires commerciaux, de lignes directrices fixes pour la mise en œuvre d’une chaîne d’approvisionnement durable. Elles définissent, entre autres, nos attentes en matière de conditions de vie et de travail appropriées ainsi qu'en matière de respect des droits de l’homme dans les processus de fabrication de nos produits.
La production de marchandises tout au long de chaînes d’approvisionnement complexes peut avoir des effets néfastes sur le respect des droits de l’homme. Nous savons que les risques les plus grands se situent souvent au niveau de l’extraction et du traitement des matières premières – cependant, notre plus grande influence directe se situe généralement au niveau du traitement final. C’est la raison pour laquelle notre engagement pour le respect des droits de l’homme doit se refléter dans nos pratiques d’achat et requiert la coopération étroite avec nos fournisseurs. Voilà pourquoi nous évaluons nos fournisseurs du secteur non alimentaire déjà depuis plusieurs années. En 2019, nous avons testé cette approche pour le secteur alimentaire avec succès, et ce, en collaboration avec nos fournisseurs de bananes actuels et potentiels. L’objectif de notre approche est d’intégrer davantage des critères RSE (responsabilité sociétale d’entreprise) dans nos décisions d’achat, qui reflètent la performance de durabilité des fournisseurs au-delà de la certification. Parmi les critères évalués, par exemple, la manière dont les fournisseurs contrôlent les conditions de travail à la source et la mesure dans laquelle ils soutiennent des programmes offrant des avantages supplémentaires aux ouvriers et à leurs familles. Nous envisageons également d'étendre cette évaluation à d'autres chaînes d'approvisionnement.
Notre approche consiste en la coopération avec nos fournisseurs afin de résoudre des questions ou des problèmes et de promouvoir une amélioration continue tout au long de nos chaînes d’approvisionnement. Nous nous engageons à maintenir un dialogue avec nos fournisseurs et d’assumer ensemble la responsabilité pour le respect des droits de l’homme dans nos chaînes d’approvisionnement. Nous sommes conscientes que la résolution de questions relatives aux droits de l’homme peut prendre du temps en raison de leur complexité et sensibilité. Nous n’avons pas l’intention de cesser de faire des affaires avec les fournisseurs en cas de problèmes. Lorsque des problèmes sont détectés, nous essayons d’élaborer des solutions, en collaboration avec nos fournisseurs et producteurs, afin d’améliorer, par exemple, les conditions de travail tout au long de nos chaînes d’approvisionnement. Uniquement en cas de violations répétées et d’absence de progrès, nous nous réservons le droit de mettre fin à la relation commerciale existante.
Quant au secteur non alimentaire, nous nous faisons régulièrement une idée des conditions de travail sur les sites de production dans des pays à risque, et ce, à l’aide d’audits sociaux complets menés par des prestataires de services externes, qui fournissent ensuite des certificats. Nous considérons ces audits sociaux menés par des tiers comme une première étape importante dans la collecte de données relatives au respect des normes sur les sites de production. Nous sommes en même temps conscientes du fait que ces procédures standard ne détectent pas tous les problèmes. Voilà pourquoi des collaborateurs ALDI spécialisés effectuent également sur place des propres évaluations, les ALDI Social Assessments (ASA), en dialogue avec nos fournisseurs. Lors de ces évaluations sur place, nous échangeons des informations avec les parties prenantes et les groupes potentiellement impliqués afin de mieux pouvoir identifier les violations des droits de l'homme et de les éviter à un stade précoce. Nous impliquons nos fournisseurs dans ces processus. Ainsi, nous pouvons identifier et réduire conjointement les risques potentiels de manière plus efficace tout en garantissant de meilleures conditions de travail.
En tant que détaillant, nous nous concentrons en particulier sur l'identification des risques liés aux droits de l'homme dans les chaînes d'approvisionnement. Outre les mesures telles que l’analyse des risques en matière de droits de l’homme, les Human Rights Impact Assessments et les évaluations des fournisseurs, nous avons augmenté le nombre d’audits sociaux dans nos chaînes d’approvisionnement alimentaires. En coopération avec un prestataire de services externe, nous aimerions acquérir un aperçu fondamental des conditions de production des chaînes d’approvisionnement à risque élevé pour en déduire des améliorations concrètes.
« Beyond audit approach »
Les audits sociaux menés par des tiers constituent pour nous une première étape importante dans la collecte de données relatives au respect des normes sociales sur les sites de production et dans l’introduction d’améliorations. Cependant, nous sommes conscientes qu'ils ne donnent pas toujours une idée complète des conditions de travail et ne reflètent pas toujours les problèmes immédiatement apparents tels que les travaux forcés, la discrimination ou le harcèlement. Voilà pourquoi nous suivons une approche qui remplit deux critères : En premier lieu, l’approche doit aller au-delà des dispositions légales. En deuxième lieu, l’approche ne peut pas seulement s’appuyer sur les audits sociaux, mais doit compléter notre approche audit avec des activités supplémentaires telles que les évaluations propres sur place, la communication et la formation de fournisseurs et de producteurs, la participation aux initiatives multipartites et aux projets sur place. L’amélioration continue des conditions de travail requiert une telle approche coopérative pour le commerce éthique entre les centrales ALDI et nos fournisseurs. Le projet ALDI Factory Advancement (AFA), un outil efficace introduit par ALDI, permet de mettre en œuvre des changements dans les usines qui fabriquent des vêtements pour ALDI au Bangladesh. Lancé en 2013, le projet AFA met les ouvriers et les chefs d'usine au centre des activités afin de trouver des solutions durables pour l’amélioration des conditions de travail. L’accent est mis sur la promotion du dialogue et de la coopération entre les employés et les managers. Ce n’est qu’avec l’engagement et la responsabilité individuelle des deux parties qu’une amélioration positive à long terme ne peut être réalisée.
En 2018, ALDI a mis en lumière les risques liés aux droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement alimentaires, et ce, en collaboration avec un prestataire de services indépendant et spécialisé dans la durabilité. L’objectif de cette analyse des risques était d’identifier et de reconnaître en même temps les risques liés aux droits de l’homme tout au long de nos chaînes d’approvisionnement au niveau mondial pour l’ensemble du groupe, tout en identifiant les domaines dans lesquels nous pouvons avoir la plus grande influence. Lors de cette analyse, l’ensemble de la chaîne d'approvisionnement a été examiné. L’analyse a mis l’accent sur les matières premières et la production.
Des données telles que les volumes d’achat et les locations des sites de production ainsi que les données sur le commerce mondial du secteur servent de base à l’analyse. De plus, plusieurs indices et évaluations reconnus, comme le « Global Slavery Index » (indice mondial de l’esclavage), l’ « Environmental Performance Index » (indice de performance environnementale) ou l’indice de perception de la corruption de Transparency International, ont également été pris en compte.
L’analyse des risques en matière de droits de l’homme a identifié des risques sociaux et écologiques liés aux droits de l’homme tout au long des chaînes d’approvisionnement. Une évaluation globale des risques a été effectuée pour chaque pays producteur et d’origine des marchandises que nous commercialisons. Des risques environnementaux tels que la vulnérabilité climatique, la pénurie d’eau et la pollution industrielle, ont également été inclus dans l’analyse étant donné que ces facteurs peuvent avoir des répercussions indirectes sur les droits de l’homme.
Les huit indicateurs suivants ont été pris en compte dans l’analyse :
Risques sociaux
Droits fondamentaux des employés : Le risque que les droits fondamentaux des employés soient violés, par exemple en cas de dépassement des heures de travail autorisées, de bas salaires, de risques pour la santé et la sécurité, d'intimidation, de harcèlement et d'abus, de discrimination ou de restrictions à la liberté de réunion.
Discrimination sexuelle : Évalue l'inégalité entre les hommes et les femmes et le risque d'une éventuelle discrimination sexuelle, par exemple en cas d'abus fondés sur le sexe ou de discrimination fondée sur le sexe en matière de rémunération et de conditions de travail.
Travail des enfants : Risque que les enfants effectuent des travaux qui nuisent à leur santé et à leur développement ou risque d'emploi d'enfants d'âge scolaire.
Travaux forcés : Formes de l’esclavage moderne et de la traite des êtres humains, par exemple en exerçant des pressions, en retenant les salaires ou par d'autres formes de coercition.
Risques environnementaux
Pénurie d’eau : La demande en eau dépasse la capacité d'un pays. Cela s'accompagne d'un accès limité à l'approvisionnement en eau – en particulier pour les besoins personnels.
Vulnérabilité climatique : Évalue le risque actuel et futur d’un pays d’être exposé à des phénomènes météorologiques extrêmes. Simultanément, la volonté des secteurs privé et public d'investir dans des mesures d'adaptation (par exemple en cas de sécheresse, d'inondation ou d'ouragan) a été évaluée.
Déforestation / Changement d’utilisation des sols : La probabilité qu'un pays produise des produits sur des terres qui ont récemment été créées à partir de terres forestières à haute valeur de conservation. Cela détruit des terres forestières méritant d'être préservées.
Pollution industrielle : Pollution industrielle résultant de la fabrication des produits, entraînant une pollution de l'air/eau, des déchets (chimiques) et une pollution sonore.
Les graphiques affichent les matières premières et groupes de produits identifiés pour ALDI qui présentent un risque élevé de violation des droits de l'homme et qui sont, par conséquent, évalués comme pertinents :
- Niveau des matières premières : 1. Cacao, 2. Café, 3. Fruits secs et 4. Fruits tropicaux
- Niveau de production : 1. Poisson et fruits de mer, 2. Conserves de fruits et de légumes et produits surgelés, 3. Vinaigrettes, huiles, sauces, épices et plantes aromatiques
Afin de remédier aux problèmes relatifs aux droits de l’homme, nous commencerons à partir de mai 2020 d’effectuer trois Human Rights Impact Assessements (HRIA) tout au long de différentes chaînes d’approvisionnement alimentaires à risque. L’objectif initial est de comprendre les effets directs et indirects de nos activités sur les employés et d’autres titulaires de droits impliqués. L'accent sera mis sur les risques particuliers en matière de droits de l'homme pour les femmes et les petits agriculteurs. Les Assessments doivent être menés en collaboration avec des partenaires locaux expérimentés. Nous tiendrons compte de groupes d’intérêt pertinents tels que les employés, les organisations de producteurs, les organisations de la société civile et les syndicats. Nous déduirons des propositions de solution concrètes des résultats des HRIA afin de remplir encore mieux notre obligation de diligence en matière de droits de l’homme. Nous aimerions publier les premiers résultats et les mesures qui en découlent d’ici fin 2021.
Le thème des droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement mondiales est très complexe et requiert une discussion intensive et une approche globale afin de pouvoir réaliser des améliorations à long terme. Nous considérons notre analyse des risques comme un point de départ important pour identifier les risques potentiels importants en matière de droits de l’homme tout au long de nos chaînes d’approvisionnement et pour fixer les priorités correspondantes de notre travail.
C’est la raison pour laquelle nous accorderons une attention particulière aux matières premières à risque identifiées par l’analyse, à savoir le café, le cacao, les fruits secs et les fruits exotiques, dans les pays d’origine pertinents.
En complément, nous mettons aujourd’hui déjà de nombreuses mesures en œuvre pour réduire les risques en matière de droits de l’homme dans nos chaînes d’approvisionnement (non) alimentaires :
Engagement pour les petits agriculteurs
Nous collaborons avec de nombreux partenaires commerciaux différents – des petites entreprises familiales jusqu’aux entreprises plus grandes opérant à l’échelle internationale. Nous savons que ce sont surtout les petits agriculteurs qui doivent faire face à de nombreux défis spécifiques. Des facteurs tels que le changement climatique, les conditions météorologiques imprévisibles, les prix énergétiques internationaux ou l’absence d’accès au marché peuvent donner lieu à des défis majeurs. Beaucoup de petits agriculteurs n’arrivent souvent pas à percevoir un revenu de subsistance. Nous participons déjà à des projets et initiatives qui doivent aider les petits agriculteurs à faire face à ces défis, comme notamment le projet de café en Colombie (soutenu par la Fondation Hanns R. Neumann), le projet PRO-PLANTEURS du « Forum Nachhaltiger Kakao » (Forum allemand pour un cacao durable) ou les affiliations au « World Banana Forum » (Forum Mondial de la Banane) ainsi qu’à la Juice CSR Platform. Nous continuerons à soutenir ces projets à l’avenir et à élargir nos mesures.
Engagement pour l'égalité des genres
ALDI considère que tous les travailleurs doivent être traités de façon égale. Nous ne tolérons aucune forme de discrimination et nous nous engageons à faire de l'égalité des genres au sein de notre entreprise et de nos chaînes d'approvisionnement une réalité. Nous reconnaissons qu'un grand nombre des travailleurs de nos chaînes d'approvisionnement sont des femmes et qu'elles font partie des personnes les plus touchées par les violations des droits de l'homme. Certains problèmes auxquels les femmes font face sur le lieu de travail sont l'inégalité de traitement, les risques de discrimination sur la base du genre en matière de salaire et de conditions de travail, un accès limité aux biens fonciers et à l’éducation, ainsi que la double charge de travail rémunéré et des soins et responsabilités familiales non rémunérés. Pour souligner nos efforts et promouvoir l'autonomisation des femmes, nous avons signé les principes d'autonomisation des femmes de l’ONU et développé notre Politique internationale sur l'égalité des sexes dans les chaînes d'approvisionnement d'ALDI.
Politique internationale sur l’égalité des sexes dans les chaînes d’approvisionnement d’ALDI
Pour nous efforcer de mettre en œuvre les principes de la Politique, nous avons également élaboré notre Plan d'action pour l'égalité des sexes. Il contient des mesures et des objectifs limités dans le temps qui sont alignés sur notre processus de diligence raisonnable en matière de droits de l'homme.
Plan d’action pour l’égalité des sexes
Nous avons élaboré la politique et le plan d'action en consultation avec les parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement.
Nous sommes continuellement en contact avec des parties prenantes externes afin de s'assurer que nous puissions satisfaire les attentes envers ALDI en tant que figure de proue des entreprises de détail international, et nous renfoncerons nos échanges avec les organisations de droits des femmes et les syndicats afin de mieux répondre aux besoins des travailleuses. De plus, nous promouvrons la représentation et les droits des femmes dans ces dialogues lorsque c'est possible.
Une partie de notre travail existant consiste en la compréhension et la lutte contre les faibles salaires en se concentrant sur les chaînes d'approvisionnement du chocolat, des oranges et des bananes. Nous rendrons compte de nos progrès dans l'amélioration des salaires de tous les travailleurs de ces chaînes d'approvisionnement.
Nombre de causes principales des inégalités de genre sont difficiles à aborder en tant qu'entreprise seule, mais nous apporterons notre contribution à l'égalité des genres et nous continuons à nous engager dans la défense et la sensibilisation autour de l'égalité des genres, à la fois de façon interne et externe, et à la fois au sein d'initiatives multipartites et individuellement.
Nous avons reconnu que les violations systématiques des droits de l'homme ne peuvent être empêchées par des entreprises ou des organisations individuelles. D'après notre expérience, les conditions de travail au sein des chaînes d'approvisionnement peuvent de préférence être améliorées par des initiatives et partenariats conjoints, surtout lorsque les problèmes sont systémiques et que les chaînes d'approvisionnement sont partagées avec plusieurs autres entreprises. C’est pourquoi nous nous engageons dans des initiatives multipartites propres à certains groupes de produits, telles que :
Le revenu ou le salaire que les gens tout au long des chaînes d’approvisionnement mondiales perçoivent pour leur travail, ne suffit souvent pas pour assurer un niveau de vie raisonnable. Nous reconnaissons qu'il peut y avoir une différence entre les salaires minimums légaux ou les salaires réellement payés, d'une part, et un salaire ou revenu de subsistance, d'autre part, et que cette différence peut avoir des implications en matière de droits de l'homme. Nous sommes conscientes du fait que les négociations collectives lors de la fixation des salaires de subsistance ou lors de la réduction des écarts salariaux peuvent jouer un rôle important. À l’avenir, nous voulons encourager les négociations collectives entre les employés et les employeurs dans les chaînes d’approvisionnement.
Dans le groupe de travail concernant le commerce de détail allemand, nous nous sommes engagées à promouvoir les revenus et salaires de subsistance. Nous voulons garantir le respect des droits de l’homme tout au long de nos chaînes d’approvisionnement et réduire la pauvreté. En commençant par la production de matières premières pour les produits de marque propre que nous commercialisons, nous voulons prendre des mesures de soutien pour garantir des salaires et revenus de subsistance à long terme.
Les mesures convenues dans la déclaration comportent, entre autres, le calcul des écarts de revenus et de salaires ainsi que la mise en œuvre de pratiques d’achat durables en collaboration avec les acheteurs et fournisseurs.
Voici un aperçu des objectifs :
Les mécanismes de plainte se prêtent bien à l’identification précoce d’effets néfastes. Cependant, en tant que dernier maillon des chaînes de création de valeur parfois complexes, nous sommes confrontées à des défis particuliers par rapport à la mise en œuvre individuelle dans les pays producteurs des marchandises que nous commercialisons. Nous relevons ce défi en identifiant d'abord, à l’aide des Human Rights Impact Assessments, des obstacles potentiels rencontrés par les employés dans l'accès aux mécanismes de plainte et mesures correctrices. En tenant compte des UNGP, nous souhaitons à l'avenir créer pour les projets pilotes des concepts qui améliorent l'accès aux mécanismes de plainte dans les chaînes d'approvisionnement pertinentes. De plus, en collaboration avec d’autres parties concernées, nous nous engageons pour l’établissement de mécanises de plainte institutionnels – par exemple dans le cadre de notre adhésion à l’Alliance textile allemande.
La transparence est un élément essentiel de la diligence en matière de droits de l’homme.
Aujourd’hui déjà, nous communiquons les mesures existantes, par exemple dans le cadre de notre rapport de Responsabilité sociétale d’entreprise (ou « rapport RSE ») ou sur notre site web. À l’avenir, nous aimerions communiquer encore plus ouvertement sur les risques liés aux droits de l’homme ainsi que sur nos mesures et publier des informations sur les défis et résultats.
Nous sommes conscients que la mise en œuvre de la diligence en matière de droits de l’homme est un processus de développement continu. C’est pourquoi nous examinons régulièrement nos processus et outils pertinents en la matière.
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